FEMMES COMBATIVES DU XIXè SIÈCLE

LOUISE MICHEL (1830-1905)
 

Institutrice, journaliste, et féministe, elle défend l’idée que la place des femmes dans l’humanité «ne doit pas être mendiée, mais prise». Pendant la Commune, elle anime le Club de la Révolution et participe aux combats tout en étant ambulancière. Arrêtée, elle est condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie en 1871. Elle s’occupe alors de l’instruction des Canaques (la population indigène) et se rapproche des mouvements anarchistes. De retour à Paris grâce à une amnistie en 1880, elle poursuit ses combats pour l’égalité sociale et elle est condamnée à six ans de prison suite à une manifestation parisienne en 1883. De 1890 à 1895, elle s’occupe d’une école anarchiste à Londres. Elle est restée dans l’histoire sous le nom de « Vierge rouge ».
 
 

     HUBERTINE AUCLERT (1848-1914)
 
Journaliste, écrivaine et militante féministe  française, Hubertine Auclert s’est battue en faveur de l’éligibilité des femmes et de leur droit de vote. Elle devient la première militante française à se déclarer «féministe». Le 13 février 1881, elle lance La Citoyenne, un journal qui, plaidant avec force pour la libération féminine reçoit le soutien de l’élite du mouvement féministe. Hubertine Auclert innove encore en réclamant la féminisation de certains mots (témoin, avocat, député, etc.). « Quand on aura révisé le dictionnaire et féminisé la langue, chacun de ses mots sera, pour l’égoïsme mâle, un expressif rappel à l’ordre ».  Le 24 avril 1910 elle se présente comme candidate aux élections législatives mais leur candidature n’est pas retenue. Elle a poursuivi son activisme jusqu’à sa mort.

 

Aportació realitzada per: Carles Ramírez